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Premier auteur : Naqib Ullah

Revue: Cureus

Reference :  DOI :  10.7759/cureus.49533


Article sur Néphrite tubulointerstitielle aiguë et amylose rénale

Introduction:

Le cancer du poumon est la deuxième tumeur maligne la plus fréquente. Les deux types du cancer pulmonaire sont le cancer du poumon à petites cellules (CPPC) et le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Parmi les traitements actuels, les agents anti-PD-1 ou anti-PD-L1 (inhibiteurs du check point (ICP) : pembrolizumab et atezolizumab) représentent un traitement adjuvent dans le cancer pulmonaire.  Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec les ICP sont la diarrhée, la pneumopathie et l'hépatite médicamenteuse.

Les auteurs rapportent ici le cas d'un homme de 70 ans qui a reçu de l'Atezolizumab en traitement adjuvant et qui a développé une protéinurie de type néphrotique, révélant une amylose AA et une néphrite interstitielle induite par l’atezolizumab.



 
 
 

Alexandre Terréa,1, Mathieu Vautierb,1, Jean-Emmanuel Kahnc,

Sophie Georgin-Laviallea,2,*, Guilaine Boursierd,2


Efficacy of canakinumab for mosaic tumor necrosis factor receptor associated periodic syndrome

Introduction:

Le syndrome périodique associé au récepteur du facteur de nécrose tumorale (TRAPS) est l'une des premières maladies autoinflammatoires monogéniques à être décrites [1]. Le TRAPS est une maladie dominante due à des mutations du gèneTNFRSF1A et touche des patients de toutes les régions du monde [2].

Les principales caractéristiques cliniques sont des poussées inflammatoires récurrentes et prolongées

associées à de la fièvre, des douleurs abdominales, des myalgies et des œdèmes.

La plupart des patients présentent une mutation germinale, mais 4 patients présentant des mutations somatiques (c'est-à-dire post-zygotiques) ont été décrits [3-6]. Le canakinumab, un

anticorps monoclonal anti-interleukine-1, s'est avéré efficace pour prévenir les crises et contrôler l'inflammation dans les cas de maladie germinale, dans la prévention des attaques et le contrôle de l'inflammation dans les TRAPS. En effet, le canakinumab est la seule molécule à avoir démontré son efficacité dans le cadre d'un essai randomisé [7].

Un cas associé à une mutation somatique a rapporté l'efficacité du canakinumab dans les TRAPS somatiques [4].

Nous rapportons ici l'efficacité du canakinumab dans le traitement de 2 patients suivis au centre de référence français des maladies auto-inflammatoires de l'adulte (CEREMAIA).

Received 11 December 2023; Received in revised form 22 January 2024; Accepted 25 January 2024

0953-6205/© 2024 European Federation of Internal Medicine. Published by Elsevier B.V. All rights reserved.



 
 
 

Antoine Fayand, MD,* Khaldoun Kerrou, MD,† Dominique Wendum, MD, PhD,‡

Gilles Grateau, MD, PhD,* and Sophie Georgin-Lavialle, MD, PhD*


Mésothéliome péritonéal malin compliquant une Fièvre Méditerranéenne Familiale sur la TEP/CT au 18F-FDG

Résumé :

Un homme de 77 ans ayant des antécédents personnels de fièvre méditerranéenne familiale s'est présenté avec une tuméfaction de la paroi abdominale gauche augmentant lentement de volume et un syndrome inflammatoire persistant malgré une bonne observance de la colchicine. La TEP/TDM au 18F-FDG a montré une masse musculaire hypermétabolique de la paroi abdominale ainsi que d'autres lésions hypermétaboliques, dont une masse péritonéale et plusieurs nodules sous-cutanés des tissus mous.

Une biopsie à l'aiguille a permis de diagnostiquer une localisation musculaire d'un mésothéliome péritonéal malin, complication extrêmement rare de la fièvre méditerranéenne familiale. Six cures de chimiothérapie à base de carboplatine et de pemetrexed ont permis d'obtenir une réponse presque complète.

Mots clés : mésothéliome péritonéal malin, fièvre méditerranéenne familiale, troubles auto-inflammatoires, 18F-FDG PET/CT.


 
 
 
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